L’espagnol est la deuxième langue la plus parlée au monde après l’anglais, avec plus de 500 millions d’hispanophones en Amérique latine, en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et en Asie, et l’Université Abderrahmane-Mira de Bejaïa veut donner à ses étudiants l’opportunité d’investir et d’investiguer le monde hispanique, auquel nous rattache d’ailleurs des liens historiques forts, et de s’ouvrir à de riches aires culturelles. Pour l’Université de Bejaïa, c’est également le renforcement d’un processus d’internationalisation qu’elle a entamé depuis quelques années, et que vient conforter la future création du département d’espagnol. Dans ce cadre, l’Université de Bejaïa a accueilli, hier, une cérémonie d’inauguration du lectorat d’espagnol au niveau de l’auditorium du Centre national de recherche en langue et culture amazighs, sur le campus d’Aboudaou, en présence de l’ambassadeur d’Espagne, Fernando Moran Calvo-Sotelo, et de Sergio Aguado Piqueras, lecteur d’espagnol, qui est chargé de la réalisation des activités du lectorat au sein de la faculté des lettres et des langues durant l’année universitaire 2020-2021. L’occasion pour le Pr Mourad Bektache, doyen de la faculté des lettres et des langues, et Sergio Aguado Piqueras de présenter à l’assistance la substance de ce projet. Le lectorat consiste en un accompagnement pédagogique d’étudiants et de futurs formateurs dans la langue espagnole ainsi que l’orientation de l’équipe pédagogique dans la conception et l’amélioration des programmes d’enseignement. Ce lectorat contribuera au renforcement des échanges bilatéraux entre les deux pays ainsi que le développement de la pratique de la langue espagnole à l’Université de Bejaïa dès la rentrée universitaire 2020-2021.Pour rappel, ce projet a été concrétisé grâce à une convention-cadre de coopération signée en juillet dernier par l’ambassadeur Fernando Moran Calvo-Sotelo et le directeur de la coopération et des échanges interuniversitaires du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïdani Arezki. Le projet est co-financé par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement et l’Université de Bejaïa avec l’accompagnement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
 O. M.